Il est beau comme l’Apollon de Praxitèle, gracieux comme le Discobole de Myron, musclé comme les Bronzes de Riacce. Ce corps parfait est celui de Roberto Bolle, danseur étoile de La Scala connu aujourd’hui comme le meilleur danseur classique du monde.

Nous le suivons dans une répétition au Palais Garnier. Ses gestes sont précis, comme polis par tant d’années de pratique depuis l’Ecole de danse de La Scala jusqu’à l’Ecole du Ballet. Cet arrachement à la pesanteur, ces mouvements de danse qui sont contre nature ne sont possibles que grâce à une sculpture permanente du corps. La danse classique est extraordinairement violente. L’entraînement des danseurs ne souffre aucun relâchement.

Roberto Bolle s’exprime à travers ce medium qu’est son corps. Il nous dit ce qu’il ressent sur tous les grands plateaux du monde, au Bolchoï, au Metropolitan, au Covent Garden. Il s’exprime très bien, fait la distinction entre le monde de fables où il exerce son art et le monde cruel qu’il aperçoit en tant qu’ambassadeur de l’UNICEF. Ce magnifique danseur incarne une rare perfection de la tête aux pieds.

Quelles sont les raisons de cette conquête ? Plusieurs explications sont connues. La plus simple est que, conformément à leurs mentalités collectives, les Romains ne visaient qu’à amasser du butin. A quoi il faut ajouter la peur de l’autre, peur du Punique, peur du Germain, peur des Celtes et aussi peur du Gaulois, cet "ennemi héréditaire". Et aussi l’ambition démesurée de César et aussi ses besoins d’argent.

Nous montrerons la stratégie de César, chef de guerre, telle qu’elle apparaît dans trois batailles, la bataille de Bibracte en 58 av. JC, la non-bataille de l’Aisne en 58, la bataille navale contre les Vénétes en 56 av JC, la défaite d’Alesia. Nous verrons le fonctionnement de la triplex acies, ces cohortes réparties sur trois rangs et divisées en trois rangs, le dispositif des troupes en phalange sans intervalle entre les unités, la formation en triangle, pointe vers l’avant, la compétence des légionnaires.

Nous ferons le bilan de la guerre des Gaules. Un million de morts. Parce que cette guerre a eu lieu, le français est une langue latine, nos lois s’inspirent du droit romain, nous vivons au rythme du calendrier julien. Juillet est le mois de Jules, mensis Iulius. Rome nous a légué ses valeurs.

L’Inde, terre de spiritualité, terre de contrastes et de tous les extrêmes. L’Inde est mystérieuse, fascinante, envoûtante. Elle ne laisse pas indemne celui qui ose s’aventurer sur ses chemins.

Une voix, celle d’une femme nous atteint. Ici, les mots sont des images. Celles d’une mémoire retrouvée. Celles d’un voyageur parti à l’autre bout du monde à la découverte d’une terre inconnue mais qui n’est plus là pour en parler. Et grâce aux lettres qu’il lui a envoyées, aux récits, aux impressions dont il lui a fait part, elle nous guide pas à pas à travers un voyage singulier en terre étrangère.

Ce voyageur nous entraine ainsi à la rencontre de ces femmes vêtues de blanc, hantées par cette mort qui leur a enlevé leurs maris et les condamne à errer ici bas. Dans cette petite ville de Vrindavan dite « la cité des veuves », où ces femmes, rejetées par tous, tentent de survivre et d’obtenir leur salut en dédiant la fin de leur existence au dieu Krishna.

Poursuivant son chemin l’homme est passé à Haridwar où le Gange prend naissance. Puis il est redescendu en observant la vie qui y règne et cette effervescence presque unique dans le monde à la gloire de cette source de vie aux eaux pourtant intimement liées à la mort.

Un détour vers la chaîne Himalayenne lui a permis de découvrir le « Losar », célébration du nouvel an Tibétain. On y célèbre la mort de l’année écoulée et la naissance de celle qui s’annonce.

Il s’agit là d’une invitation au voyage. Une réflexion sur la vie et sa propre existence. Le voyageur apprivoise ainsi sa propre fin. Le plus important étant le chemin parcouru et la compréhension qu’il lui confère.

Malgré sa popularité, au sein de toutes les tranches d’âge, la bande dessinée reste une oubliée du petit écran. Une omission que ce magazine ambitionne désormais de corriger. Fiction, politique, écologie, Histoire, religion, science-fiction, humour, érotisme et grands thèmes de la société : cette émission propose d’explorer tous les genres du 9ème art et ses prolongements dans les domaines du cinéma, du dessin animé, des affiches, du théâtre et autres produits dérivés. Chaque semaine, un auteur viendra y dévoiler son univers, les secrets de sa réussite et de ses techniques. Une bande dessinée mise à nu et en images, avec des incursions régulières, au-delà de la production franco-belge, aux Etats-Unis (Comics) et au Japon (Mangas).

Cette série décrit la forêt française à travers les différents rôles que l’homme lui a assignés depuis environ un siècle (fonctions nourricières, économiques, écologiques et sociales). Chaque documentaire présente une région forestière et l’essence qui la domine, avec les témoignages, sur le terrain, d’une famille qui depuis trois ou quatre générations la côtoie au quotidien. Des lignées de Bûcherons, Luthiers, Tonneliers, Liègeurs…Nos accès insolites à ces forêts seront les Arbres dits « Remarquables », protégés du fait de leurs dimensions impressionnantes, de leur âge, ou de leur importance dans l’Histoire.

Les six régions forestières (ou les six langues du bois) proposées :

 Les forêts du Haut Jura (Franche-Comté) et leurs arbres dits de résonance (destinés à la fabrication d’instruments de musique)
 La forêt de Tronçais (Auvergne) et son bois à merrain (tonneaux).
 La forêt de Lyons (Normandie) et son « bois du métro » (sabots de freins du métro).
 Les massifs des Maures et du Clape (P.A.C.A) et son bois « liège » et sa sève « mastic ». (bouchons de liège et gomme à l’odeur prononcée destinée à la pâtisserie et à la confiserie).
 La forêt légendaire de Paimpont, vestiges de la forêt de Brocéliande, (Bretagne) et son « bois à mythes ».
 La forêt du Morvan (Bourgogne) et son bois « roi des forêts », (première région française productrice de sapins de Noël)

Assujettis à un environnement qui réclame « du chiffre ! », dix employés s’affrontent, se rencontrent et se fuient, avec humour, au sein d’une librairie parisienne. Histoires de cœur, conflits intergénérationnels, idéaux confrontés à une réalité commerciale : cette série, également culturelle, car sur fond d’anecdotes liées à des œuvres et des écrivains célèbres, met en avant les vicissitudes qui affectent le monde du travail. Les personnages, âgés de 20 à 60 ans, forment un échantillon représentatif de la tranche dite active de la population. Parmi eux : Louise, la Kabbaliste impavide, Fred l’indolent qui converse en citations, l’extravertie Samantha, l’épuisant et épuisé Albert, le regard neuf de Romain… Rien ne pouvait les rassembler, sinon le milieu professionnel… et une série.