L’Inde, terre de spiritualité, terre de contrastes et de tous les extrêmes. L’Inde est mystérieuse, fascinante, envoûtante. Elle ne laisse pas indemne celui qui ose s’aventurer sur ses chemins.
Une voix, celle d’une femme nous atteint. Ici, les mots sont des images. Celles d’une mémoire retrouvée. Celles d’un voyageur parti à l’autre bout du monde à la découverte d’une terre inconnue mais qui n’est plus là pour en parler. Et grâce aux lettres qu’il lui a envoyées, aux récits, aux impressions dont il lui a fait part, elle nous guide pas à pas à travers un voyage singulier en terre étrangère.
Ce voyageur nous entraine ainsi à la rencontre de ces femmes vêtues de blanc, hantées par cette mort qui leur a enlevé leurs maris et les condamne à errer ici bas. Dans cette petite ville de Vrindavan dite « la cité des veuves », où ces femmes, rejetées par tous, tentent de survivre et d’obtenir leur salut en dédiant la fin de leur existence au dieu Krishna.
Poursuivant son chemin l’homme est passé à Haridwar où le Gange prend naissance. Puis il est redescendu en observant la vie qui y règne et cette effervescence presque unique dans le monde à la gloire de cette source de vie aux eaux pourtant intimement liées à la mort.
Un détour vers la chaîne Himalayenne lui a permis de découvrir le « Losar », célébration du nouvel an Tibétain. On y célèbre la mort de l’année écoulée et la naissance de celle qui s’annonce.
Il s’agit là d’une invitation au voyage. Une réflexion sur la vie et sa propre existence. Le voyageur apprivoise ainsi sa propre fin. Le plus important étant le chemin parcouru et la compréhension qu’il lui confère.